Une semaine à Stockholm

Bonjour à tous!

Le weekend dernier et la semaine passée furent chargés, ce qui excuse (un peu) l’absence de publication. Mais je me rattrape maintenant, et comme je n’ai pas pris beaucoup de photos, ça veut dire que je vais beaucoup écrire, pour tout vous décrire.

Commençons par le samedi, où j’étais en pleine forme, ce qui m’a motivé pour faire une longue balade en vélo après ma séance de yoga. J’ai l’air healthy et sportive comme ça, non? C’est juste un air, rassurez-vous, je reste moi. Mais ce jour-là, j’avais envie de faire du vélo, et comme toujours dans ce cas, je me mets en quête d’un parc. Parce qu’autant j’aime bien pédaler dans la nature, autant en ville, c’est l’enfer. Je suis tellement crispée sur mon guidon que mes doigts sont plus courbaturés que mes mollets, c’est dire! Donc je suis allée sur Google Maps et j’ai dézoomé la carte de Stockholm jusqu’à trouver un parc suffisamment grand pour pouvoir y pédaler tranquille, ce qui m’a conduit jusqu’à la ville de Nacka, au sud de Stockholm. Une fois que j’ai dépassé le pont de Slussen et son trafic infernal (je m’y reprends toujours à 4 fois pour trouver la bonne voie et arriver du bon côté de l’île, et souvent je suis obligée de descendre de mon vélo), le chemin pour y aller était plutôt tranquille. J’ai eu une petite frayeur en voyant un morceau de route se dresser à la verticale devant moi, mais ce n’était qu’un pont qui se relevait pour laisser passer les bateaux. Quand on n’a pas l’habitude, ça peut surprendre!

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Me voilà arrivée dans le parc de Nacka, qui est en fait une forêt couvrant plusieurs communes différentes. Ca m’arrange moyennement car dans une forêt on peut très facilement se perdre, ce qui n’est pas le cas dans un parc délimité avec des allées bien tracées. Et quand je suis en vélo, je n’aime pas du tout chercher mon chemin ou réfléchir à où aller (du coup ça m’arrive souvent de suivre des gens au hasard, c’est plus simple). L’autre souci, c’est qu’il y a des collines, et je n’aime pas quand ça monte. Si on récapitule, il me faut du plat, pas de voiture, et un itinéraire bien tracé…je pense qu’à mon retour, je vais sillonner le parc de Versailles à bicyclette! Mais bon, même si la forêt de Nacka ne respectait pas mes critères bien précis, j’avais mis une heure pour y aller, évidemment que j’y restais!

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Une bonne trotte pour y aller!

J’ai donc longuement pédalé, en évitant les montées, en évitant aussi les descentes parce que je savais bien que j’allais devoir les remonter un jour, et en essayant de longer l’eau quand il y en avait. La balade était très sympa, et même si mon GPS ne faisait aucune différence entre les pistes cyclables et les routes pour motocross, je n’ai pas eu trop souvent la tentation de descendre de mon vélo et de le pousser. Ah si! Une fois: le chemin était tellement escarpé et caillouteux qu’il s’apparentait plus à une falaise (si, si vraiment!), et quand j’ai demandé à quelqu’un qui passait par là s’il y avait « somewhere flat close to here », il s’est marré et m’a indiqué le chemin d’un golf. Merci bien. Donc j’ai aussi fait le tour d’un golf, mais en rentrant impossible de le retrouver sur la carte, ce qui est bien dommage car je n’ai aucune idée de quel chemin j’ai fait à l’intérieur de la forêt, et  ça m’aurait donné un indice. Je suis ensuite rentrée, fourbue de fatigue mais assez contente des paysages que j’ai vus. Vous en avez un petit aperçu ci-dessous.

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Le lendemain j’avais prévu de visiter Birka mais les horaires des trajets indiquées dans le guide n’étaient pas les bonnes, donc j’ai raté le seul bateau de la journée, et il ne me restait plus qu’à faire du vélo pour m’occuper. Mais plus tranquillement que la veille: je suis restée dans Stockholm, et j’ai de nouveau découvert des petits coins de campagne cachés, j’adore! C’est ce que je préfère ici: c’est une vraie ville, avec de l’animation, une vie culturelle, des monuments, mais c’est aussi une station balnéaire parfaite pour la baignade, elle est farcie de parcs géniaux pour se balader et pique-niquer, et si on cherche un peu, il y a même la campagne, la vraie, avec des chevaux et des vaches (ou comment une parisienne de base voit la « vraie campagne ». Vous me pardonnerez ce cliché). Pour moi, c’est le top du top.

Après ce weekend champêtre, c’était parti pour une semaine d’activité intense (je ne parle pas de boulot). Lundi, j’ai failli mourir de déshydratation en plein cours de yoga à force de transpirer sur mon tapis de sol. J’avais opté pour le cours « strong flow yoga », qui est un enchaînement de « quick and dynamic positions » comme nous l’a dit la prof. Elle me fait penser à Khaleesi dans Games of Thrones: toute jolie et douce mais inflexible et sadique. Par exemple quand elle nous demande de monter notre jambe haut et tendue alors qu’on vient de se déboîter la hanche à moitié en faisant je-ne-sais quelle position au nom indien aussi compliqué que son exécution. Il y a bien une ou deux fois où je me suis effondrée sur le sol au lieu de me gratter l’oreille avec le gros doigt de pied, mais j’ai survécu, c’est l’essentiel.

Le mardi, j’ai profité que ce soit le Kulturfestival pour aller voir une des nombreuses animations qui essaiment dans la ville cette semaine. Les concerts de hip hop et les spectacles de danse contemporaine, très peu pour moi, je leur ai préféré la représentation d’une troupe de cirque espagnole. Le spectacle avait lieu sur une scène en plein air, installée place Sergels Torg, et c’était vraiment très sympa. Tout le monde s’asseyait sur les marches et autour pour regarder les acrobates, les jongleurs, celle qui dansait en s’enroulant dans une corde de plus en plus haut… Vraiment chouette.

Mercredi, je me suis faite masser au travail. La classe non? Il y a une petite salle prévue spécialement à cet effet, et une ou deux fois par semaine une masseuse vient et on peut prendre rendez-vous pour un soin. C’est plus thérapeutique que relaxant, mais ça vaut le coup car l’entreprise offre la moitié du soin. Sûrement parce qu’ils se disent que des employés détendus et en bonne santé seront plus efficaces. Et le soir, sortie avec des Françaises dans un resto au concept surprenant: on pouvait choisir dans un aquarium le poisson qu’on voulait manger. Heureusement, ayant opté pour des crevettes, je n’ai pas eu à désigner les pauvres bêtes qui seraient victimes de ma gourmandise. Ensuite, direction le Berns, qui est apparemment THE boîte de nuit. M’en fiche, on est juste allé au bar, et ça m’allait très bien, mais c’est le resto que j’ai très envie d’essayer: j’en ai aperçu un bon par la fenêtre du bar et la salle est superbe! 

Le lendemain, je pense que c’était écrit sur mon front que je n’avais pas eu les 8h de sommeil nécessaires à mon bon fonctionnement car à 16h, mon collègue m’a gentiment conseillé de rentrer chez moi. Hyper vexée et surprise (je pensais que ça ne se voyait pas tant que ça quand je dormais les yeux ouverts), je lui ai demandé pourquoi, et il a eu la délicatesse de choisir le beau temps comme prétexte, en me disant qu’il fallait que j’en profite car bientôt l’été serait fini. A mon avis il a compté mes aller-retours à la machine à café et a remarqué qu’ils avaient triplé! Je n’ai pas insisté et je suis allée somnoler dans un café en attendant qu’il soit l’heure d’aller à ma leçon d’impro théâtrale, qui était vraiment sympa. Ensuite seulement, je me suis endormie comme une souche.

Et le vendredi, afterwork avec des collègues. Comme vous le voyez, la semaine fut chargée, et pour compenser j’ai passé ce weekend à bouquiner et faire la loque (de toute façon il a fait gris, je ne rate rien). Voilà, j’espère que ce long article rattrapera l’irrégularité de mes publications.

Des bisous!

 

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